Phuket
- allezviensonestbien
- 3 janv. 2018
- 3 min de lecture
En allant dans le Sud de la Thaïlande, nous partions déjà avec pas mal d’à priori en tête : « les plages c’est plus ce que c’était » « il y a trop de touristes, ça gâche tout » « ne restez pas sur Phuket, il n’y à rien à voir » etc… Nous voulions nous faire notre propre avis. En arrivant sur Phuket on s’était mis en tête de trouver des plages pas trop touristiques, les plus connues étant celles de Karon et Kata. Après nos premières virées en scooter en Birmanie, nous souhaitions sillonner les environs pour être plus autonomes. Cependant, le guide de voyage et l’agence de location nous ayant dit qu’à Phuket il y avait beaucoup d’accidents de scooters mortels avec les touristes, on n’a pas fait les malins et opté pour la navette des plages, quitte à faire moins de choses que prévu.
Première plage choisie : Rawai Beach supposée pas trop touristique. Effectivement, il n’y a pas grand monde sur la plage à part quelques « long-tail boat », ces petits bateaux qui emmènent les touristes faire des tours de plusieurs plages.

Nous reprenons une navette pour aller voir une deuxième plage : Nai Harn Beach. Certes, la plage n’est pas déserte, mais il y a quand même largement la place de poser sa serviette. La vue sur la plage est très jolie avec la jungle aux alentours. On aperçoit même une éolienne sur la colline la plus proche.

Après cette agréable après-midi, nous tentons de reprendre la navette pour rentrer en ville, mais on nous apprend que les navettes des plages s’arrêtent à 16h ! Etrangement, la seule solution serait de prendre un taxi pour 800 bahts (environ 20€) au lieu de 80 bahts (environ 2€).
Ça nous énerve un peu quand on sait que l’on a payé 580 bahts (environ 15€) chacun pour faire plus de 800 km, donc on décide de tenter le stop, nous sommes à 18 km du centre-ville environ. On sent que ça va être difficile car les voitures ne s’arrêtent pas, ou alors ce n’est pas la bonne direction… Jusqu’à ce que l’on tombe sur un marseillais avec sa femme (les « voisins » d’Anthony sont partout !) qui nous avance de 6 km environ et nous dépose sur l’avenue principale allant directement au centre-ville. On a espoir car la route est directe et il y a beaucoup de passage, mais rien n’y fait, à part une thaï qui nous avance d’1 km c’est l’échec total. Les seules voitures qui s’arrêtent sont des taxis ultra chers.
On a fini par accepter l’offre d’une moto affublée d’un side-car où sont transportées habituellement des marchandises (comme la photo ci-dessous mais en version tout rouillée et dégueu) qui nous proposait de rentrer pour 100 bahts (environ 2,50€). On s’est donc recroquevillés pendant 1 heure entre les détritus pendant que le chauffeur zigzaguait entre les trottoirs et la route comme un fou furieux à parfois 90 km/h. Il s’arrêtait de temps en temps pour récupérer des détritus au bord de la route pour les vendre plus tard et nous les lançait dessus comme si l’on était 2 chiens dans son chariot : un vrai dingue !

Le centre-ville Phuket Town vaut tout de même le coup d’œil avec son architecture atypique dite « sino-portugaise ». Ce style reflète la prospérité de la colonie pendant la période d’exploitation de l’étain et vient notamment de l’influence des architectes de la Compagnie anglaise des Indes orientales.


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