Anda

Nous décidons de sortir un peu des sentiers battus avec le petit village d'Anda, situé à l'est de l'île de Bohol. Le petit village ne paye pas de mine, mais la plage qui le borde a tout d'une plage de rêve. Nous logeons juste en face dans des petits bungalows, et à notre arrivée nous apercevons beaucoup de philippins dans l'eau et sur la plage, avec tout un attirail de plats en guise de pique-nique. En fait, nous tombons à la période des vacances scolaires, alors toute la famille se retrouve pour passer la journée à la plage. Ici l'hôtel nous offre le petit déjeuner philippin, à base de riz et avec en variantes: une saucisse de hot dog, du jambon, ou du longaniza, une saucisse épicée. De quoi faire le plein d'énergie pour la journée!

Pour le déjeuner, nous nous arrêtons à l'un des stands de burgers/hot dogs si répandus aux Philippines. Les philippins s'y rendent beaucoup et on comprend pourquoi: les hamburgers sont en moyenne à 0,60€ et comme souvent, la formule c'est un acheté, un offert! Même s'ils sont petits, on est quand même calés au bout du deuxième. Du stand, nous remarquons en face un coiffeur qui a l'air de prendre grand soin de ses clients et de les coiffer avec minutie. Anthony décide de se lancer. Le résultat: une coupe au poil avec quelques ajustements de style philippin et un petit massage en prime, le tout pour seulement 0,60€, imbattable!

Aux alentours d'Anda se trouvent plusieurs grottes dans lesquelles on peut se baigner. Nous nous rendons dans l'une d'entre elles, Cabagnow Cave Pool. En fait, il s'agit plus d'un gros trou du haut duquel tout le monde saute. En bas, on peut se prélasser sur des bouées avant de remonter par une échelle.

Pour finir, nous assistons à une coutume du dimanche aux Philippines: le combat de coqs. Cela se passe dans une petite arène avec au centre deux participants qui, tour à tour, font combattre leurs coqs respectifs. Avant le combat, les hommes parient (car manifestement il n'y a que des hommes qui se rendent aux combats de coqs), et cela fait bizarre de les voir si hystériques, presque en transe, alors qu'au quotidien les philippins sont plutôt calmes. Avant que les coqs se battent, leurs maîtres les font se rencontrer en les tenant pour les exciter et qu'ils se battent férocement. On leur attache une lame de rasoir sur une patte, et c'est ainsi qu'ils se blessent. Le combat ne dure en général pas plus de 30 secondes au bout desquelles l'un des deux coqs ne peut plus marcher ou est trop blessé. Certains se font d'ailleurs raccommoder derrière les gradins, alors que d'autres finissent à la casserole. Le temps n'étant pas très clément, nous ne nous attardons pas à Anda et faisons cap sur Camiguin.