Amed
- allezviensonestbien
- 16 avr. 2018
- 2 min de lecture
Après la randonnée du Kawah Ijen, le chauffeur nous dépose au port pour prendre le bateau pour l'île de Bali. Nous n'avons pas pu obtenir beaucoup d'informations sur les bus se rendant à Amed et allons donc à la station de bus. Là-bas, deux hommes se disputent pour nous faire rentrer dans leur bus qui ne va chacun pas directement à Amed. Ils se mettent étrangement d’accord et nous partons pour une ville étape à mi-chemin. Une fois là-bas, on nous dépose en plein milieu de la rue, en nous expliquant qu’il faut prendre un taxi pour aller au terminal de bus. Une fois arrivés devant, le chauffeur ne veut étrangement pas rentrer mais nous le forçons et, comme par hasard, le terminal de bus est désert! Nous nous embrouillons avec le chauffeur qui nous a bien mis dans le pétrin et partons sans payer. Nous demandons de l'aide à un policier pour trouver un moyen de transport, mais seuls des taxis aux pris exorbitants s’arrêtent. Nous essayons le stop, mais même les particuliers demandent de l’argent même si c’est sur leur route ! On est bien loin de la mentalité philippine... On finit par trouver un p'tit papi dans la rue qui accepte de nous y conduire pour un prix correct, et nous emmène dans son fourgon, où il doit y avoir d'habitude des poules et des cochons. Nous sommes bien contents d’arriver à Amed après cette longue journée !
Amed est un petit village tranquille en bord de mer, pas très touristique, où l’on trouve quelques hôtels et clubs de plongée… dont certains avec des moniteurs français. Le bord de mer vers Amed et les environs est parsemé de petites baies et plages, dont certaines sont un peu spéciales. Les plages sont composées de galets noirs, et par endroits il y a une belle vue sur le volcan Agung qui a fait des siennes l’année passée.

Nous longeons la côte en scooter et nous arrêtons sur la plage de Jemeluk où se trouvent plusieurs restaurants sur la plage proposant des transats en échange d’une commande. Nous nous installons dans l’un d’eux pour le déjeuner et faisons aussi du snorkeling. Dans l'eau se trouve un petit temple immergé, avec un peu plus loin un tas de petites colonnes. Les récifs ne sont pas exceptionnels comparé à ce que nous avons déjà vu, mais on y trouve pas mal de poissons.



A quelques kilomètres de là, nous nous arrêtons également à la plage de Banyoning où, chose exceptionnelle, on peut voir une épave d'un bateau japonais à tout juste 30 mètres du bord de la plage! Les récifs se sont appropriés l'épave, qui attire beaucoup de poissons, comme les poissons trompette !




En bas d’un restaurant, nous croisons ce que nous pensons être une civette. Ces animaux sont utilisés en Indonésie pour produire le café Kopi Luwak, apparemment le plus cher au monde. Ce business a bien nuit aux civettes qui sont gavées aux cerises de café et enfermées dans des cages. Les excréments résultants sont recueillis pour produire le célèbre café.

Le soir nous dinons de très bonnes spécialités indonésiennes: un plat à base de tofu et tempe, qui est du soja fermenté, pour Laura, et un mélange de poisson et fruits de mer pour Anthony.

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