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Tahiti

  • allezviensonestbien
  • 26 juin 2018
  • 3 min de lecture

Ça fait du bien de se réchauffer en Polynésie et de s'habiller à nouveau en short et t-shirt! En descendant de l'avion, malgré l'heure tardive, il y a de la musique avec deux hommes jouant du ukulélé et une femme chantant des chansons tahitiennes. Laura retrouve avec joie sa nounou d'enfance Véronique venue nous chercher avec des colliers de fleurs, comme c'est la tradition en Polynésie.

Nous sommes heureux de passer ces quelques jours sur Tahiti avec Véronique et son mari Thierry qui habitent dans la ville de Paea. Nous sommes bien chouchoutés et Véronique nous emmène en vadrouille autour de l'île. Niveau route ici pas besoin de GPS car en général en Polynésie il n'y a qu'une seule route qui fait le tour de l'île! A notre surprise, il peut y avoir de gros embouteillages sur Tahiti, sauf qu'en conséquence il n'y a pas d'échappatoire possible.

En se promenant dans les commerces de Papeete, nous croisons un grand nombre de métropolitains venus s'installer ici. Il faut savoir qu'il n'y a pas d'impôt sur le revenu, mais par contre tout est beaucoup plus cher qu'en France car quasiment tout est importé par bateau ou avion. Il y serait également plus facile de démarrer un commerce car il y aurait moins de taxes et de barrières administratives qu'en France métropolitaine. Véronique nous emmène au marché des îles qui se tient à l'occasion du Heiva, qui est un ensemble de concours de danses et sports traditionnels se déroulant pendant le mois de juillet à travers les îles de Polynésie. Cela colle exactement avec nos dates de séjour. Des artisans de tous les archipels sont également venus représenter et vendre leur artisanat et Véronique craque et nous offre des colliers de coquillage. Nous déjeunons là-bas un casse-croûte comme on dit ici, vendu par une roulotte qui correspond à un food truck. Il y en a partout et elles sont souvent tenues par des métropolitains.

Sur Tahiti sont aussi très présentes des religions que nous n'avons pas trop ou qui sont en tout cas peu représentées en France comme les Mormons, les adventistes ou la secte des Témoins de Jéhovah. Chacune a son lieu de culte dans quasiment chaque commune, et il n'est pas rare de voir une nouvelle église se construire, ce qui est étrange pour nous vu que nos églises sont très anciennes.

Véronique nous emmène faire le tour de l'île, qui prend facilement la journée entière! Le premier stop est à la pointe de Vénus nommée ainsi par James Cook car il voulait y observer le transit de Vénus et y a fait construire un petit fort pour pouvoir le faire dans de bonnes conditions.

Nous nous arrêtons ensuite au bord de la route pour manger notre casse-croûte à l'abri des cocotiers, tout simplement ! Véronique fait un petit crochet pour voir si sa soeur est présente à la réunion de poker quotidienne de son quartier. Les tahitiens seraient très joueurs et les personnes que nous rencontrons ont l'habitude de jouer au poker quasiment tous les jours! Le bingo serait également très populaire ici.

Plus on avance vers la presqu'île de Tahiti, plus les paysages sont sauvages avec de moins en moins de maisons et l'on trouve plusieurs petites plages désertes où se baigner.

Direction à présent Teahupo'o où la compétition de surf Tahiti Pro a lieu chaque année. On y trouverait les vagues régulières les plus larges et les plus épaisses du monde. Nous sommes très surpris de voir les vagues s'éclater à plusieurs dizaines de mètres, si loin de nous. En fait, vu que le lagon est entouré par une barrière de corail, les vagues s'écrasent contre cette barrière et non en bord de plage, et le surf se déroule donc à cet endroit-là. C'est d'ailleurs l'un des spots les plus dangereux au monde, car la barrière de corail sur laquelle s'écrasent les vagues se situe à quelques dizaines de centimètres de profondeur.

Avant de rentrer, nous nous arrêtons aux jardins d'eau de Vaipahi et aux grottes de Maraa.

Nous nous promenons également dans la ville de Papeete où se trouve un nombre incalculable de boutiques de perles polynésiennes aux prix allant de très bon marché à faramineux. Le marché de fruits et légumes nous permet de voir les variétés présentes et les influences chinoises en Polynésie.


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