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Bora-Bora

  • allezviensonestbien
  • 8 juil. 2018
  • 4 min de lecture

Bora-Bora... C'est sans doute avec Tahiti l'île la plus connue de Polynésie ! On dit qu'il y a 20 ans elle était comme Maupiti. Aussi, nous sommes partagés entre l'envie de découvrir cette île au nom rêveur, et l'appréhension d'être déçus par sa réputation d'île business au tourisme de luxe, qui pourrait lui faire perdre de son authenticité.

Nous avons réservé le seul hébergement de l'île disponible en-dessous de 200 euros la nuit, c'est-à-dire, une tente ! Des particuliers ont en effet aménagé leur "jardin" qui est plutôt un carré d'herbe, avec des tentes, et il en est rempli avec 6 tentes collées les unes aux autres. C'est un peu le camping de luxe car les tentes sont déjà installées avec des matelas gonflables à l'intérieur. Il y a des parties communes très conviviales qui permettent de faire pas mal de rencontres... dont une personne qui s'avère être notre futur hôte Airbnb pour l'île de Pâques, quelle coïncidence!

A notre arrivée, nous constatons que le mauvais temps nous a suivi, mais malgré cela l'eau du lagon reste turquoise, ce qui laisse présager de la beauté de celui-ci. La plage la plus belle de l'île, Matira beach, se situe à environ 30 minutes à pied du camping. Il y a très peu de gens sur la plage, probablement parce que la plupart des hôtels ont leur plage privée et que par conséquent leurs clients n'ont pas la nécessité d'aller se baigner ailleurs. Nous ne ressentons donc pas le côté touristique de l'île. La plage est sublime et les couleurs du lagon sont un dégradé de turquoise absolument hallucinant.

Nous prévoyons de faire une excursion en bateau sur le lagon, mais la météo n'est pas fiable et très variable avec beaucoup de vent par moments et des pluies, on joue donc à la roulette russe à parier sur le meilleur jour. On ne s'attendait pas à s'en faire autant pour la météo en Polynésie, car sur internet apparaissent toujours des photos avec des soleils éclatants. Le jour de l'excursion arrive, et on vient nous chercher très en retard, le capitaine ayant dû faire la moitié du tour de l'île pour chercher des passagers à l'hôtel Saint Régis, l'un des plus prestigieux de l'île (environ 1600 € la nuit) avec des bungalows sur pilotis ayant chacun une piscine privée. D'ailleurs, il y avait apparemment une star parmi nous sur le bateau, un joueur de NBA, mais nous n'avons pas osé lui demandé son nom.

Le premier stop est situé non loin de la barrière de corail qui entoure le lagon, dans un jardin de corail comme on dit ici avec plein de poissons tropicaux. A notre surprise, le capitaine nourrit abondamment les poissons qui rappliquent de tous les côtés, ce que nous ne cautionnons pas... On nous montre une murène appâtée avec des sardines, clairement la même à chaque tour...

Nous sommes agacés en voyant un chinois s'asseoir sur les coraux avec ses palmes comme si c'était un canapé... Nous en parlons au capitaine mais celui-ci refuse étrangement de faire la remarque au client. Puis, alors que ce dernier commençait à manœuvrer pour sortir des coraux, une chinoise vient le voir en lui chuchotant à l'oreille.. Le capitaine arrête tout et redescend l'échelle... pour que madame fasse pipi dans l'eau ! Nous sommes à la fois choqués et morts de rire... Cela met une ambiance bizarre sur le bateau, sachant qu'en plus elle a mis un long moment à faire sa commission...

Ensuite on nous dépose à un endroit où l'on a l'eau jusqu'au buste et où ils ont à nouveau appâté avec de la nourriture cette fois-ci des raies pastenagues, et il y en a donc de partout. Le cousin de notre guide, lui aussi guide sur un autre bateau, prend une raie dans ses bras pour que les touristes la caressent.

Pour le dernier snorkeling, le bateau sort de la passe et nous nous retrouvons au large dans l'océan Pacifique. Cette fois-ci on monte d'un cran et c'est au tour des requins d'avoir leur lot de sardines. Le capitaine nous dit que par sécurité il vaut mieux plonger une fois qu'il a fini de nourrir les requins, ce que nous faisons. Et là on se retrouve perdus dans l'eau et entourés d'au moins une cinquantaine de requins, on en voit plus le bout et on reste sans voix ! Il y a beaucoup de requins à pointe noire mais aussi des requins citron qui restent plus en profondeur. Le hic c'est que les deux guides continuent de nourrir les requins alors que nous sommes dans l'eau, sans nous prévenir. Donc on peut se retourner, et paf, un requin qui vient croquer des sardines à moins d'un mètre de nous !

Nous déjeunons sur un motu où l'on mange carrément les pieds dans l'eau, car des tables de pic-nic y ont été installées.

L'après-midi nous faisons le tour du lagon qui est digne d'un décor de rêve et l'on passe devant des hôtels de luxe à 2000/3000$ la nuit.

Au final, on est forcés d'avoir adoré cette excursion exceptionnelle qui nous a permit de nager au milieu des raies, requins et poissons en tout genre... mais nous ne soutenons pas le fait de les nourrir constamment, et cela montre bien la facette business de Bora, car ce n'était pas le cas sur Maupiti par exemple.

Nous profitons des évènements du Heiva pour aller voir en centre-ville assister à un concours de danse. Le premier groupe mélange tous les âges et fait surtout des chants et danses lentes. Sur le côté l'orchestre de ukulélés rythme les chorégraphies. On est pas dans le cliché des tahitiennes aux silhouettes de rêve et il y a de tous les gabarits dans la troupe.

Le deuxième groupe est formé de beaucoup de jeunes et avec plus de danses rapides. Les costumes changent à chaque danse et sont très beaux. Nous sommes très contents d'avoir pu assister à ces danses traditionnelles pendant notre séjour.


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