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Montevideo

  • allezviensonestbien
  • 31 juil. 2018
  • 3 min de lecture

Après un court séjour au Chili, nous prenons un vol pour l'Uruguay qui nous permettra de rejoindre le Brésil par la côte. Nous arrivons pratiquement à minuit à Montevideo, la capitale de ce petit pays méconnu qu'est l'Uruguay, colonisé à la fois par les Portugais et les Espagnols. Sur les conseils de locaux, nous prenons un Uber pour ne pas se faire balader par les taxis locaux, mais c'est pourtant exactement ce qui se passe, et on a droit à une visite nocturne de toute la ville. Heureusement, la traçabilité de l'application Uber permet de rembourser le surplus occasionné par le chauffeur par rapport au trajet qu'il aurait dû faire. Après nos soirées glaciales chiliennes, nous sommes aux anges en retrouvant le chauffage dans notre logement. Nous sommes également en bonne compagnie avec deux gros toutous et deux matous.

Nous avons été surpris par le coût de la vie qui s'apparente aux prix français, alors que la vie en Amérique du Sud est d'ordinaire plus bon marché. Dans les supermarchés par exemple, on trouve des paquets de pâtes à 5 euros ou des pizzas surgelées à 10 euros. Ce n'est pas étonnant lorsqu'on apprend que Montevideo est considérée comme la ville d'Amérique latine où la qualité de vie est la plus élevée. Elle fait également partie des 30 villes les plus sûres du monde. Pour limiter les dépenses côté nourriture, nous nous fournissons dans un marché. Notre hôte à Montevideo ne nous autorise pas à cuisiner de viande ni de poisson (il a fait une exception pour les œufs), donc comme ça on est au régime !

Le premier jour, nous nous promenons sur les ramblas de la ville qui sont sans fin et dans le parc Rodó près de notre logement qui est assez mignon, avec des petits lacs et même un château. On y voit les uruguayens siroter leur maté dont ils sont accros ainsi que fumer des joints tranquillement, car ici le cannabis est légalisé. Certains sont particulièrement équipés avec des sacoches conçues exprès pour y rentrer le thermos et le maté.

Le deuxième jour, nous visitons la vieille ville en commençant par le théâtre Solis. Les gens ne vont pas beaucoup au théâtre ici alors ils essayent de proposer des spectacles variés et à prix des abordables avec des places à environ 5 euros. Comme le dit le guide qui nous a fait visiter le théâtre, c'est moins cher que de manger chez Mcdo !

Après la Plaza Independencia, nous prenons une petite rue piétonne très jolie avec beaucoup de commerces. On rentre dans la cathédrale Métropolitana qui, même si elle ne paye pas de mine de l'extérieur, est très belle de l'intérieur.

Nous vadrouillons dans les rues alentours, mais une fois sortis de la rue piétonne il n'y a presque plus personne et les rues n'ont pas spécialement de charme. Nous visitons la Casa de Fructuoso Rivera qui était la demeure de ce dernier, le premier président uruguayen. Le musée parle de la période de transition pendant laquelle l'Uruguay obtint son indépendance en 1825 et contient énormément d'objets d'époque.

Nous passons le reste de l'après-midi à nous promener dans le centre et le long du fleuve le Río de la Plata qui sépare l'Argentine et l'Uruguay. Non loin du port se trouve el Mercado del Puerto ou marché du port mais qui est en fait une grande halle remplie de restaurants traditionnels qui cuisinent les viandes à la parrilla, c'est-à-dire à la braise.


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