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Porto Alegre

  • allezviensonestbien
  • 14 août 2018
  • 3 min de lecture

Depuis Punta del Diablo en Uruguay, nous sommes passés au Brésil au niveau de la ville frontalière nommée Chuy côté uruguayen et Chuí côté brésilien. Nous pensions que les postes de douane se situeraient au centre de cette ville mais ils sont en fait chacun à 3 kilomètres à l'extérieur de chaque côté. Malheureusement pour nous, le bus que nous avions pris ne s'est pas arrêté à la frontière côté uruguayen pour obtenir le tampon de sortie et nous nous retrouvons donc coincés sans pouvoir passer la douane brésilienne. Nous prenons alors un taxi pour passer chaque frontière et être tranquille au niveau administratif. Le chauffeur est brésilien et nous introduit à son pays en nous prévenant qu'il ne faut pas marcher dehors la nuit, ne pas sortir son téléphone dans la rue, et que l'on pouvait se faire racketter ou tuer pour pas grand chose. Il nous met ainsi en garde pour que nous fassions attention à notre sécurité. C'est un peu l'opposé de l'Uruguay de ce côté-là!

Le terminal de bus où nous attendrons deux heures est plutôt glauque et nous sommes ravis de quitter la ville. Nous n'avons pas le choix en termes d'horaires et arrivons de nuit à Porto Alegre. Même si nous avons pris un hôtel à 500 mètres du terminal de bus ou rodoviaria comme on dit ici, cela a suffit pour que nous ne nous sentions pas en sécurité. Nous rencontrons en effet aussi bien des sdf paraissant agressifs, que des gens sous l'emprise de drogues ou des prostituées qui traînent et nous regardent de travers avec nos gros sacs et nous marchons à la hâte pour rejoindre notre hôtel.

L'agglomération de Porto Alegre est la 4ème plus grande du Brésil regroupant plus de 4 millions d'habitants. La ville est connue notamment pour son important port qui fait des liaisons avec Buenos Aires en Argentine, ainsi que pour son centre-ville où il y aurait quelques beaux édifices coloniaux. Il s'agit d'une ville pas du tout touristique et il est intéressant de commencer par là pour voir à quoi ressemble une grande ville brésilienne dans son authenticité.

Nous passerons une seule journée à visiter Porto Alegre et son centre. Nous nous rendons compte que nous n'avons pas forcément choisi le meilleur quartier où loger car il y a beaucoup de gens qui traînent dans les rues dans la zone de notre hôtel, et le quartier ressemble plus à une banlieue grisonnante où l'on a pas trop envie de s'attarder. Les rues deviennent plus animées et commerçantes au fur et à mesure que l'on rejoint le centre-ville.

Nous avons commencé par le Museu de arte do Rio Grande do Sul dont l'exposition sur Fernando Baril nous a beaucoup plu par son style de peintures très originales, en mélangeant des objets avec des humains avec parfois des objets sortant du cadre, comme un manche de cuillère.

Ensuite, nous sommes allés au Museo Histórico Júlio de Castilhos dont ce dernier a été un politicien et journaliste, et notamment un président de la région de Rio Grande do Sul. On y trouve des objets de la vie des gauchos, ces gardiens de troupeaux des plaines que l'on trouve beaucoup en Argentine et en Uruguay, mais également dans le Sud de Brésil. Il y a également d'autres objets très variés concernant par exemple les missionnaires ou bien la Vespa d'un brésilien qui a fait le tour du monde avec, quel précurseur!

Nous nous promenons ensuite dans le quartier de Cidade Baixa qui était très sympathique et tranquille avec beaucoup de petits commerces.

Nous ne nous sommes cependant pas éternisés ici car nous n'avons pas été charmés plus que ça par Porto Alegre, et préférons mettre le cap sur Gramado que les locaux nous ont fortement recommandé de visiter.

C'est le premier pays d'Amérique du Sud où nous rencontrons la barrière de la langue. En effet, nous pensions que dans cette zone les gens parleraient au moins espagnol avec la proximité de la frontière uruguayenne, mais ce n'est pas du tout le cas. Au moins au restaurant c'est toujours la surprise dans l'assiette !


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