Baños
- allezviensonestbien
- 2 nov. 2018
- 3 min de lecture
En comparaison à la tumultueuse Quito, Baños est un vrai havre de paix entouré par la nature. Ce petit village est situé au pied du volcan Tungurahua qui apparemment ferait des siennes de temps en temps. La dernière éruption du volcan date de 2011 et les villageois sont donc évacués s'il y a le moindre risque.
Pour les amoureux de la nature, Baños est l'endroit idéal, et les activités ne manquent pas, en particulier les activités sportives: ascension du volcan, saut à l'élastique, tyroliennes, randonnées VTT... Pour récupérer de tout ce sport il y a même des thermes avec des bassins à différentes températures.
A notre arrivée, les vacances de la Toussaint ne sont pas terminées, et le centre-ville est animé avec un grand marché et un concert sur la place principale.


Les alentours de Baños sont connus pour la "route des cascades" où l'on suit donc plusieurs cascades pendant environ 20 kilomètres dans un décor splendide.


Nous avons testé la tyrolienne à cet endroit et avons pu glisser en position superman devant de jolies cascades.

Il est conseillé d'aller aux thermes à l'horaire du soir, car les bains sont nettoyés l'après-midi. Quelques courageux arrivent à rentrer dans le bassin d'eau froide, puis tout le monde s'agroupe dans le bassin chaud. Les thermes sont en pleine nature, et l'on peut voir une cascade s'écouler juste à côté.

Une attraction de Baños est La Casa del Arbol, où se trouverait la balançoire la plus vertigineuse du monde.

Un autre intérêt de Baños est qu'elle est située à 2h à peine du début de la forêt amazonienne, et il est donc possible d'y faire une excursion pour la journée. C'est ce que nous avons fait pour avoir tout de même un aperçu de la forêt tout en restant un minimum en altitude. En effet, dans cette zone la forêt est à 800 mètres contrairement aux excursions de plusieurs jours où l'on nous emmène dans des endroits à 200-300 mètres d'altitude. Plus l'on descend en altitude, plus le risque d'infection pour le paludisme augmente. N'ayant pas pris le traitement nécessaire avec nous, cela nous a permis d'en profiter un minimum en ayant moins de risque de contamination.
Le premier arrêt est à un refuge pour animaux. Les occupants ont été rescapés du traffic illégal d'animaux sauvages en Equateur. On trouve surtout beaucoup de singes, avec des tortues, perroquets et oppossums. L'objectif est de les réintroduire à la vie sauvage dès que cela est possible.


Après avoir fait un tour de pirogue, le guide nous amène à un endroit paisible où satisfaire tout le groupe, des hamacs pour ceux qui souhaitent se reposer, et une liane pour ceux qui souhaitent imiter Tarzan. La liane est une simple corde très longue où était installée une petite planche en bois. On était entourés par une corde, histoire de mettre un semblant de sécurité. En tout cas, on a vraiment pu se balancer dans le vide au-dessus de la jungle. Sensations fortes garanties!


Une petite marche de 2h nous a permis de voir différentes plantes typiques de la forêt amazonienne et de nous rafraîchir au pied d'une cascade.
En discutant avec le guide, on apprend un peu plus sur la politique du pays en matière d'environnement. Malgré la massive déforestation qui a eu lieu par le passé, le pays contrôlerait de plus en plus les zones restantes, et les ressources qui en sont extraites. Malgré sa volonté de protéger l'environnement, l'Etat continue de donner son accord pour exploiter les ressources pétrolières du pays afin de faire rentrer de l'argent.

En fin de journée, on nous emmène dans une communauté indigène qui nous montre ses coutumes. Certaines communautés comme celle-là sont relativement reliées au reste du pays, on peut y accéder par une route. Cependant, en Equateur il existe encore des tribus isolées vivant en antharcie.
Les membres de la communauté nous font une démonstration de danse et nous habillent et maquillent à leur façon. Ils ne portent ces habits que pour certaines occasions, car autrement ils sont habillés de manière moderne. Cette communauté accueille par ailleurs des volontaires, et avons croisé plusieurs filles vivant donc ici. Ils restent parfois pour une durée indéterminée, comme une volontaire française qui a choisi de s'y installer avec un membre de la communauté et de construire leur cabane à côté du village. Comme quoi, les français sont vraiment partout!



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